Santé mentale

La santé mentale comme priorité !

Remettre la santé mentale au cœur des politiques de santé. Accessibilité des soins, facilité de l'offre, information et sensibilisation sont au cœur des préoccupations, encore plus face aux constats suite à la pandémie. Que demandons-nous, en tant que mutualité ?
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A l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, les Mutualités Libres rappellent leurs priorités dans ce domaine.

"L'accès aux soins de santé mentale doit être garanti en améliorant l'offre et en élargissant les remboursements."

Malgré les efforts récents pour agrandir l'offre de services et de soins en santé mentale, il existe encore de longues listes d'attente en soins ambulatoires, une pénurie d'accueil de crise et de soins pour les pathologies graves en milieu hospitalier. Une extension de l'offre doit bien entendu être accompagnée aussi d'un financement et de remboursements par l'assurance maladie. Tout cela nécessite des ressources budgétaires supplémentaires pour le secteur de la santé mentale et donc une concertation sur les "priorités" en matière de soins de santé.

"La répartition des compétences en Belgique entre le gouvernement fédéral et les communautés dot être mieux alignée en ce qui concerne les soins de santé mentale."

Dans l'intérêt du patient, une bonne coopération entre les autorités fédérales et régionales est indispensable. L'offre doit être coordonnée et la continuité des soins et le passage d'une offre à l'autre doivent être garantie pour les patients. La structure de l'Etat ne peut pas faire obstacle à une offre de soins de santé mentale qualitative et accessible.

"Les soins de santé mentale sont des soins comme les autres. Il faut sensibiliser l'ensemble de la population sur l'importance de demander de l'aide. Et informer les personnes atteintes de problèmes de santé mentale sur la manière de trouver de l'aide."

Par rapport aux problèmes de santé physiques, les problèmes mentaux sont encore tabous. Si on se casse la jambe, on n'a pas de chance, si on a l'esprit malade, on est étiqueté faible. La stigmatisation doit être combattue. Les tabous et stéréotypes (un hôpital psychiatrique est considéré comme un "asile de fous") doivent être combattus pour que les patients osent demander des soins. Mais il ne faut pas oublier non plus que parfois les patients eux-mêmes ne prennent pas au sérieux leurs problèmes psychiques. La littératie en santé mentale devrait être offerte. Aussi dans les écoles et dans la formation de tous les soignants.

Le saviez-vous ?
Nos mutualités soutiennent des soins de santé mentale accessibles via leurs services d'assurance complémentaire.

Infos sur la Journée mondiale de la santé mentale (OMS)