Les maisons de repos toujours en recherche d’une politique équilibrée pour la consommation de psychotropes
En 2024, plus d’un résident sur deux en maison de repos en Belgique s’est vu prescrire des antidépresseurs (53,5 %), souvent pour un usage chronique. Pour les antipsychotiques, trois résidents sur 10 en consomment (32,8 %), dont deux tiers dans le cadre d’une médication à long terme. C'est ce que révèle une étude à grande échelle réalisée par les Mutualités Libres sur base des données de remboursement de 15.000 résidents par an entre 2017 et 2024. Par ailleurs, il ressort que l'entrée en maison de repos constitue un point de bascule dans l’utilisation de psychotropes. Cette consommation, structurellement élevée, interroge, car les troubles visés par ces médicaments (anxiété, dépression, psychoses…) restent rares chez ce groupe d’âge.
