On parle d'incapacité de travail lorsqu'une personne ne peut plus travailler à la suite d'une maladie ou d'un accident. L'incapacité de travail signifie également que le revenu de cette personne est considérablement réduit.
L'incapacité de travail peut durer plusieurs semaines, plusieurs mois ou même plus longtemps. Au début de l'incapacité de travail, l’employeur assure le paiement du salaire garanti.. Cette période dure 14 jours pour les ouvriers et 30 jours pour les employés. Après ce délai, la mutualité prend le relais et se charge du paiement d’un revenu de remplacement, appelé "indemnités".
Important à savoir : vous pouvez aussi être reconnu en incapacité de travail si vous êtes chômeur ou indépendant !
Vous voulez en savoir plus sur l’incapacité de travail ?
Pendant une période d'incapacité de travail, il est possible de reprendre progressivement le travail. On parle alors de reprise du travail à temps partiel. En outre, la reprise du travail peut également être facilitée par des adaptations du poste de travail.
Le retour au travail pendant après une période d'incapacité de travail entraîne avant tout un impact positif sur le bien-être social et financier de la personne concernée.
Reprise du travail à temps partiel
En cas d'incapacité de travail, il est possible de reprendre le travail à temps partiel. Cela signifie qu’on travaille alors selon des horaires adaptés, par exemple quelques heures par jour ou quelques jours par semaine. De plus, la reprise du travail à temps partiel peut s'avérer une solution avantageuse d'un point de vue financier : les indemnités ne seront pas nécessairement réduites.
Une reprise du travail à temps partiel doit toutefois toujours être demandée à la mutualité au moyen d'un formulaire officiel. C'est le médecin-conseil de la mutualité qui doit donner l'autorisation de reprendre le travail à temps partiel. Les membres de la mutualité Partenamut peuvent trouver les informations pratiques à ce sujet ici.
Vous souhaitez des informations supplémentaires sur la reprise du travail à temps partiel ? Lisez notre brochure "Je veux reprendre le travail à temps partiel".
Le médecin-conseil vérifie si une personne remplit ou non les conditions médicales d'incapacité de travail. Il assure le suivi médical et évalue si la personne est capable de reprendre le travail à temps partiel.
Il vérifie également si une personne a droit à une intervention pour un traitement, un médicament ou une prestation médicale.
La brochure " Le médecin-conseil de votre mutualité" décrit en détail les missions et responsabilités du médecin-conseil.
Les coordinateurs Retour au travail accompagnent les personnes en incapacité de travail dans leur retour sur le marché du travail. Il s'agit toujours d'une démarche volontaire dans le cadre de laquelle le coordinateur fournit un soutien et un accompagnement pour que les personnes obtiennent un emploi adapté auprès de leur employeur, recherchent un autre emploi ou suivent une formation.
Important ! Les personnes qui souhaitent reprendre le travail sans accompagnement supplémentaire sont bien entendu libres de le faire sans coordinateur Retour au travail.
Chaque demande de trajet est toujours discutée avec le médecin-conseil. Le coordinateur travaille également en étroite collaboration avec les équipes pluridisciplinaires des cabinets médicaux. Il fait également appel à un réseau de spécialistes extérieurs à la mutualité, comme les services de l'emploi ou le service de prévention au travail.
ll existe deux conditions pour lancer un trajet Retour au travail :
- La personne concernée est un travailleur reconnu en incapacité de travail, un travailleur indépendant ou un chômeur.
- Son état de santé lui permet d’entamer les premières démarches pour à terme retourner au travail.
Il existe trois manières d'initier un trajet Retour au travail.
- A l’initiative du médecin-conseil Après 10 semaines d'incapacité de travail, la mutualité envoie un questionnaire médical. Les personnes qui ont besoin d'aide pour le remplir peuvent s'adresser à la mutualité ou au coordinateur Retour au Travail (lors du premier rendez-vous). Au quatrième mois d'incapacité de travail, le médecin-conseil procède alors à une évaluation des possibilités, sur la base du dossier médical et de ce questionnaire médical complété. Si l'évaluation est favorable, le médecin-conseil s'adresse au coordinateur Retour au Travail. Environ un mois après cet avis médical favorable, le coordinateur fixe un rendez-vous . Le médecin-conseil peut orienter vers un coordinateur Retour au travail à tout moment pendant l'incapacité de travail : même les personnes qui sont en incapacité de travail depuis un long moment.
- A l’initiative de l’assuré A tout moment de l'incapacité de travail, l'assuré peut introduire une demande pour débuter un trajet. Si nécessaire, la mutualité envoie d'abord un questionnaire médical. Celui-ci doit être complété et renvoyé à la mutualité dans un délai de deux semaines. Toute personne ayant besoin d'aide pour le remplir peut s'adresser à la mutualité directement ou au coordinateur pendant le premier rendez-vous. Environ un mois après la remise du questionnaire, le coordinateur fixe un premier rendez-vous. En fonction de la situation de la personne, un trajet sur mesure est ensuite établi. Vous trouverez en bas de cette page des informations sur la manière d’introduire une demande.
- Via le service d’aide à l’emploi Les personnes reconnues en invalidité, mais qui souhaitent entreprendre des démarches afin de reprendre le travail, peuvent se présenter au service régional d’aide à l'emploi. Ils guideront l’assuré et, durant tout le trajet, travailleront en étroite collaboration avec le coordinateur Retour au travail.
Certaines personnes peuvent reprendre complètement le travail, tandis que d’autres devront s’y prendre progressivement. Le coordinateur joue un rôle important à cet égard. C’est lui qui fait des recherches activement, qui aide, guide et accompagne vers le retour au travail les personnes en maladie de longue durée qui ont besoin d’un accompagnement. Si possible, en vue d’un retour chez leur employeur actuel. Si cela s’avère impossible, le coordinateur guide les personnes vers des voies alternatives lors de leur recherche.