Incapacité de travail

Coronavirus : indemnité complémentaire temporaire pour les salariés

Les salariés en incapacité de travail depuis au plus tôt mars 2020 ont droit à une indemnité complémentaire temporaire. Ce complément garantit l’alignement de l'indemnité de maladie sur le montant de l'allocation de chômage temporaire pendant la même période.
Image

Les personnes en incapacité de travail reçoivent des indemnités de maladie. Ces indemnités sont plafonnées à 60 % du salaire mensuel brut. Une allocation de chômage entre le 01/02/2020 et le 31/03/2021 équivaut à 70 % du salaire mensuel brut. Comme l'indemnité de maladie est calculée différemment de l'allocation de chômage temporaire, il peut arriver qu'un travailleur en incapacité reçoive une indemnité inférieure à l'allocation de chômage temporaire.

Pour éviter cette situation, une loi relative à une indemnité complémentaire temporaire aux indemnités d’incapacité de travail primaire a été approuvée le 24 juin. La loi est entrée en vigueur rétroactivement le 1er mars 2020.

Qu'est-ce que cela signifie concrètement ?

  • Tous les salariés, ouvriers et employés avec un dossier d'incapacité de travail entre le 01/03/2020 et le 31/03/2021 recevront une indemnité complémentaire.
  • Les mutualités paieront les premiers remboursements supplémentaires pour la période allant de octobre 2020 au plus tard à partir du 31 octobre 2020.
  • L’indemnité est uniquement possible pour les salariés dont le salaire mensuel brut est inférieur à 3.457,79 euros.
  • Cette indemnité complémentaire d'incapacité de travail primaire est accordée pour chaque jour pour lequel il existait effectivement un droit à une indemnité d'incapacité de travail primaire. 
  • L'octroi de l’indemnité complémentaire dépend du salaire mensuel brut. Un minimum journalier garanti de 61,22 euros et un maximum journalier de 79,80 euros sont prévus. 
  • Le supplément tient également compte de la rémunération perdue plafonnée : c'est le salaire que vous n’obtenez pas parce que vous êtes malade.
  • Le cas échéant, le supplément doit également être réduit, en application de sanctions, réductions ou règles anti-cumul.
     

Plus d’infos sur le site de l’INAMI.