Santé mentale

Comment améliorer la prise en charge des soins de santé mentale?

Un Belge sur trois éprouve des difficultés psychologiques et près d’un sur cinq présenterait des signes de pathologie mentale. Et pourtant, peu d’entre eux consultent un psychologue.  Les Mutualités Libres proposent d'augmenter l’accessibilité à la psychothérapie, en priorité pour les jeunes.

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Contexte

En termes de consommation d’antidépresseurs, la Belgique dépasse la moyenne européenne. Une autre particularité belge : de nombreux adultes prennent des médicaments sur une courte période. Bien que la pharmacothérapie s’avère être le traitement le plus accessible, la psychothérapie représente une alternative efficace face aux troubles mentaux comme le suggèrent plusieurs guides de pratique clinique.

Mais pour le patient, c’est parfois compliqué de savoir à qui s’adresser, l’offre de psychologues est parfois difficilement lisible pour le grand public. L’accessibilité financière peut aussi être problématique.

Les problèmes psychologiques sont identifiés comme un domaine prioritaire pour les citoyens. Le citoyen souhaite un remboursement de la psychothérapie et une diminution du stress lié au travail.

Que proposent les Mutualités Libres ?

  • D'augmenter l’accessibilité à la psychothérapie, en priorité pour les jeunes.
  • De diminuer de 10% le nombre de patients ayant suivi un traitement de moins de 3 mois.

Quelles sont les actions prioritaires ?

  • Soutenir la mise en place du remboursement des soins psychologiques sur base des recommandations du rapport KCE.
  • Soutenir le médecin généraliste dans la prise en charge des troubles mentaux : accompagnement et encadrement du patient, rôle d’information sur les alternatives aux médicaments, prévention.
  • Réévaluer régulièrement l’effectivité de la consommation d’antidépresseurs, en fonction de la pathologie.