Comment agir sur la problématique des perturbateurs endocriniens ?
Ils se trouvent un peu partout : produits de soin, plastiques, produits d’entretien, revêtements de sols, conserves, tickets de caisse, emballages, pesticides, textiles,… Sur les 84.000 produits chimiques disponibles sur le marché, seul 1 % a été testé pour vérifier la présence et les effets des perturbateurs endocriniens. Or, ils ont un impact non négligeable sur la santé. Parmi les effets déjà recensés, on peut citer la baisse de la fertilité et l’augmentation du risque de certaines maladies comme le cancer et le diabète. De plus, il semble que l’exposition à ces produits soit plus nocive si elle se produit à certaines périodes de vie : développement du fœtus, l’enfance ou adolescence.
2020 se présente comme un moment clé pour aborder cette problématique des perturbateurs endocriniens. Avec le Green Deal, l'Europe entend s'attaquer au changement climatique et à la pollution de l'environnement, ce qui inclut également le problème des produits chimiques dangereux, le SPF Santé publique travaille actuellement à l’élaboration d’un plan d'action national sur les perturbateurs endocriniens.
Quelles mesures pour lutter contre la pollution de l'air ?
Chaque année, 400 000 personnes meurent prématurément en Europe des suites de la pollution atmosphérique. En Belgique, l'exposition aux particules serait la cause d'une moyenne de 9 mois de vie en moins. Bruxelles est le lieu de vie et de travail le moins sain : la pollution de l'air y dépasse de 80% la norme de l'OMS. Selon l'OMS, la pollution de l'air chez les adultes entraîne un nombre important de décès prématurés par cardiopathie (24%), bronchopneumopathie chronique obstructive (43%) et cancer du poumon (29%).
Selon Xavier Brenez, directeur général des Mutualités Libres, la qualité de l'air est une priorité pour une ville comme Bruxelles: "Bruxelles doit continuer à travailler sur une politique respectueuse de l'environnement. Une meilleure qualité de l'air est cruciale pour notre santé et la qualité de vie en ville. Davantage de pistes cyclables et plus d'espaces verts en ville motiveront les habitants à faire plus d'exercice."
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