Les soins de première ligne incluent diverses disciplines : médecins généralistes, dentistes, sages-femmes, pharmaciens, etc.
Il existe également diverses formes d'aide pour soutenir ces soins, telles que les travailleurs sociaux et les aides familiales. Avec l'explosion des maladies chroniques, des polypathologies et des problèmes de santé mentale, les soins de première ligne sont confrontés à des situations de plus en plus diverses où s'entremêlent les dimensions médicales, psychologiques, sociales et culturelles.
Des assistants médicaux pour faciliter la tâche des médecins généralistes
Au sein des soins de première ligne, les médecins généralistes jouent un rôle central dans l'organisation des soins intégrés autour du patient. Ils sont confrontés à des cas de plus en plus complexes. Parallèlement, le nombre de généralistes diminue et les nouveaux généralistes sont moins disponibles parce qu'ils veulent une meilleure qualité de vie. Pour répondre à tous les besoins, les médecins généralistes devront donc déléguer des tâches à des assistants médicaux. Ces derniers peuvent prendre en charge certaines prestations réalisées par le médecin généraliste, comme l'administration de vaccins ou la mesure de certains paramètres de santé. Ils pourraient également se charger de l'accompagnement et du suivi des patients chroniques.
Rien ne vaut le travail d’équipe
Les médecins généralistes et les pharmaciens de référence devraient se compléter encore davantage. Le patient recevrait ainsi tous les conseils nécessaires et s’il prend plusieurs médicaments, son schéma de médication pourrait être formalisé.
Pour gérer les cas qui dépassent leurs compétences, les médecins généralistes doivent pouvoir compter sur la collaboration de réseaux de soins intégrés et multidisciplinaires. Ces réseaux peuvent, par exemple, être spécialisés dans le traitement de certaines maladies chroniques, les soins de santé mentale, les soins palliatifs ou la revalidation. Un échange optimal d'informations entre tous les acteurs et un modèle de financement qui favorise la collaboration et la qualité des soins sont essentiels au succès des modèles de soins intégrés.