La littératie en santé est primordiale pour la prévention des maladies et la promotion de la santé. Elle a démontré ses impacts positifs sur les styles de vie, l’utilisation adéquate des médicaments ou la compréhension de son état de santé. Favoriser la littératie en santé implique de nombreux intervenants : prestataires de soins, autorités publiques, mutualités, enseignants, médias, etc. Chaque acteur a un rôle à jouer en participant activement à des initiatives visant à promouvoir les connaissances en santé ou à simplifier le langage utilisé dans les communications avec les citoyens.
En Belgique, 66,6% des personnes âgées de 15 ans et plus ont un niveau de littératie en santé suffisant, 27,8% ont un niveau limité et 5,6% ont un niveau insuffisant. Donc, dans notre pays, dans l’ensemble, 1 personne sur trois n’a pas les capacités suffisantes pour prendre des décisions en matières de santé. C'est ce qui ressort de l'Enquête de santé publique de 2018.
Un faible niveau de littératie en santé peut avoir des effets négatifs sur l'état de santé. Plusieurs études démontrent une corrélation entre une faible littératie en santé et un risque accru de moins bon état de santé général, de maladies et de mortalité précoce. Une littératie en santé faible est associée avec un plus grand risque d’adopter des comportements dommageables pour la santé, un moindre recours aux services de prévention, et une moins bonne adhérence au traitement. Elle peut aussi avoir un impact sur les coûts de santé (plus d’hospitalisation et de ré-hospitalisation, …).
Agir sur la littératie en santé est par ailleurs essentiel pour agir sur les inégalités de santé. Il faut donc développer des initiatives ciblées envers les publics les plus vulnérables : personnes âgées, femmes enceintes en détresse psychosociale, mères isolées ,…
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