Dr. Sarah Vidick nous parle de son métier de médecin conseil aux Mutualités Libres.
Mon parcours
Après mes études de médecine, j’ai entamé un master en médecine du travail. Au-delà des 3 premières années, je ne me sentais pas à ma place. J’ai alors travaillé presque 6 ans dans un laboratoire et défendu en 2015 une thèse de doctorat en immunologie sur la réplication des herpèsvirus. J’ai enseigné à partir de 2013 aux infirmiers et aux futurs psychomotriciens. J’ai adoré faire ça ! Puis j’ai décidé de changer de route pour plusieurs raisons. J’avais peur de sortir du domaine des études finalement car j’y avais toujours un pied soit comme étudiant, soit comme prof, soit les deux à la fois. Et c’est un peu par hasard et sans trop connaître le métier que j’ai postulé et que j’ai été engagée comme médecin conseil. Je craignais un job très administratif. Bien sûr, il y a de la paperasse mais c’est surtout un job enrichissant tant par les contacts professionnels, que grâce aux cas cliniques et aux expériences de vie que nous partageons avec les assurés, que par le rôle que nous avons à jouer dans la réinsertion socio-professionnelle. Je ne m’ennuie jamais ! Et j’apprends tous les jours.
Mon job en quelques mots
Dans le monde des mutualités, les médecins-conseils exercent une mission de contrôle et surtout de conseil. Il y a des médecins qui gèrent les demandes pour les soins de santé, mais moi je suis spécialisée dans l’évaluation et dans le conseil à l’égard des personnes qui, en raison de leur état de santé, ne sont plus capables d’exercer une activité professionnelle. Lorsque cela fait suite à une maladie chronique ou de longue durée, ne pas pouvoir travailler longtemps entraîne des pertes matérielles et impacte la qualité de vie du patient : diminution des revenus, perte de son emploi, perte de contacts sociaux…. Plus que jamais, mon rôle est d’examiner les capacités restantes de la personne sur le plan médical, et en fonction de ses possibilités fonctionnelles, de sa formation et de son expérience professionnelle, de la guider vers l’un ou l’autre trajet de réintégration.
Pourquoi les Mutualités Libres ?
C’est le cadre de travail qui m’a séduit et les personnes que j’ai rencontrées lors de mes entretiens. En ce qui concerne le cadre de travail, le travail en équipe pluridisciplinaire, le temps consacré à chaque consultation et l’autonomie dans le travail ont été des facteurs déterminants. En ce qui concerne les personnes rencontrées, j’ai été séduite par leur plaisir communicatif à travailler, leur professionnalisme et l’accent mis sur le travail social et de santé publique qui est le nôtre.
